Château Haut-Brion

Une position unique en tant que seul Premier Cru rouge hors Médoc au classement de 1855... pour un vin unique

Haut-Brion est à la fois un modèle et un précurseur des grands crus de Bordeaux. La renommée du vin, dont l’histoire remonte à cinq siècles, est immense.

En 1533, Jean de Pontac achète la maison noble de Haut-Brion, donnant ainsi naissance à un grand domaine viticole, dont la pérennité va être assurée au fil des siècles par quatre familles seulement. Haut-Brion est le Premier Cru le plus associé à l'histoire politique et diplomatique. Talleyrand, Ministre des Affaires Etrangères de Napoléon Ier fut propriétaire de Haut-Brion au début du XIXe siècle. Il sut habilement utiliser ses vins pour servir sa diplomatie, notamment au congrès de Vienne, où une nouvelle carte de l’Europe fut dessinée après les guerres Napoléoniennes.

Administrateur depuis l'âge de 18 ans, le Prince Robert de Luxembourg est très impliqué dans le développement de la société Clarence Dillon. C'est lui qui dirige Haut-Brion. Il appartient à l'une des plus anciennes familles possédant un Premier Cru. C'est en effet en 1935 que son arrière grand-père Clarence Dillon, un banquier new yorkais, acheta le vignoble.

Le grand atout de Haut-Brion, c'est d'abord son vignoble de 51 hectares : de très belles graves, une topographie de collines aux pentes accusées, un sol profond pénétrable aux racines et un sous-sol assurant un drainage parfait. Ce qui est de plus, c’est un vignoble très précoce, car entouré de la ville de Pessac, une banlieue de Bordeaux.

Vinificateur talentueux, Jean-Bernard Delmas qui a dirigé la propriété avant que son fils, Jean-Philippe, ne prenne la relève, a conçu un cuvier permettant d'affiner l'extraction des tannins en préservant le potentiel aromatique des raisins. L'histoire de la famille Dillon et celle de la famille Delmas s'écrivent autour d'une relation de confiance qui se perpétue au fil des générations.
"Et là, je bus une sorte de vin français appelé Ho-Bryan (sic) qui avait un bon goût très particulier que je n’avais jamais rencontré…". Samuel Pepys, 10 avril 1663. Un siècle plus tard, Jefferson, grand amateur de vins, le qualifie de "meilleur vin de Bordeaux".

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