Quand la veuve Greloud divisa sa propriété Manoir de Gay entre ses deux fils, Emile appela sa partie ‘Au Gay’, tandis que Henri donna à la sienne le nom ‘Domaine de Lafleur’. Dès la fin du XIXè siècle ce dernier était déjà estimé troisième meilleur vin de la commune, derrière Petrus et Vieux Château Certan, dans l'ouvrage "Bordeaux et ses Vins" (communément appelé le "Féret", ou la "Bible des bordeaux"). Dès la fin du XIXè siècle on estimait déjà ce dernier comme le troisième meilleur vin de la commune. Lafleur fut ensuite transmis au gendre, André Robin, qui hérita également du Gay. Sa devise, « Qualité passe quantité », fut bien intégrée par ses filles Marie et Thérèse, qui héritèrent du domaine en 1946, et lui apportèrent sa reconnaissance internationale. Ni l’une ni l’autre ne s’est mariée, et en 1985 Marie confia l’exploitation de la propriété à son jeune cousin Jacques Guinaudeau et à son épouse Sylvie.
Le couple en devint propriétaire en 2002, suite à la disparition de Marie. Le vin s’est progressivement amélioré sous leur influence. Lafleur reste une affaire familiale, créée par Henri Greloud et aujourd’hui la propriété de son arrière-arrière-petit-fils, Jacques Guinaudeau. Chose rare aujourd’hui à Bordeaux, surtout quand il s’agit d’un vin rare et prestigieux. Jacques, Sylvie et leur fils Baptiste s’en occupent avec une passion attentive, dans la vigne et dans la cave, élaborant chaque millésime sans aide de l’extérieur. Du travail à la bourguignonne, on pourrait dire !
"L’un des vins les plus distinctifs, les plus exotiques et les plus grands – non seulement à Pomerol, mais dans le monde"
Robert Parker
Ce site Web utilise des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site Web, comme spécifié dans notre politique relative aux cookies. Vous pouvez consentir à l'utilisation de ces technologies en cliquant sur «J'accepte».